Combien de temps encore ? La déportation au lieu de l'éducation ?

Combien de temps encore, chers gouverneurs de province, estimés maires, conseillers municipaux, conseillers locaux ?

Combien de temps encore, je vous le demande, voulez-vous vous accommoder de cette incompréhension totale, pour ne pas dire de cette idiotie, vous taire pour des raisons de politique politicienne, alors que vous savez parfaitement, de par votre conscience humaine, que les déportations vers des zones à risque comme l'Afghanistan ne correspondent en rien à notre pensée humaniste et que vous savez aussi parfaitement que nous recherchons partout de toute urgence des personnes bien formées ? Je le sais pour avoir eu plusieurs conversations confidentielles avec l'un ou l'autre d'entre vous. Je ne veux exposer aucun d'entre vous ici, chacun d'entre vous sait comment se sont déroulées les conversations sur ce sujet avec nos représentants respectifs.

J'espère encore en votre raison, et aussi en votre personnalité. J'espère que vous allez enfin déclarer publiquement que cette "déportation de personnes bien éduquées" doit prendre fin. Que cela entraîne des troubles dans de nombreuses provinces, comme c'est actuellement le cas au Tyrol, lorsque des jeunes qui ont vécu parmi nous pendant 4 ans ou plus, qui ont appris notre langue, qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes, qui ont été formés par des entrepreneurs autrichiens, qui sont intégrés dans notre communauté, vont être expulsés vers un pays présentant un risque de sécurité aussi élevé que l'Afghanistan.

Il faut en finir avec le fait que vous niez toute raison en notre nom, que vous vous taisiez et que vous n'ayez d'autre argument que la peur de l'immigration. Il n'est pas possible que nous recherchions d'urgence du personnel infirmier et que vous vouliez satisfaire, avec cette politique de migration et d'asile incompréhensible et sans vision, principalement les électeurs qui sont déjà à un âge où le personnel infirmier sera bientôt recherché et nécessaire. Mais il n'est pas non plus possible que vous vous soumettiez à la ligne d'un parti de telle sorte que vous arrachiez à nouveau, en toute connaissance de cause et en toute conscience, ces jeunes gens bien formés à nos communautés, pour suivre une idéologie qui, à long terme, représente un grave déficit humain pour nous tous et rejette les jeunes dans la désolation la plus totale.

Le gouvernement fédéral est lointain, coupé de la vie réelle.

C'est vous, Mesdames et Messieurs, qui êtes confrontés quotidiennement aux demandes et préoccupations personnelles des citoyens. Et c'est de vous que nous attendons tous une solution sage et humaine. Et c'est vous qui avez la possibilité d'expliquer vos futures décisions aux électeurs et d'obtenir l'acceptation nécessaire. Pour nous tous. Des chercheurs en migration, des spécialistes en sciences sociales, des psychologues, des dignitaires ecclésiastiques, des entrepreneurs, de nombreuses personnes de la société civile, de tous les États fédéraux, ont déjà cherché à s'entretenir avec leurs dirigeants politiques, exprimé leur étonnement, en partie aussi leur indignation et vous ont demandé de l'aide.

C'est pourquoi, une fois encore, nous vous adressons une demande urgente, comme l'ont déjà fait toutes les ONG, les groupes d'intérêt, les hommes politiques, les représentants des églises et la société civile :

"S'il vous plaît, défendez de toute urgence une solution humaine au lieu des déportations, levez-vous, exprimez-vous publiquement".

Je suis convaincu, Mesdames et Messieurs, qu'une grande partie des citoyens vous remercieront pour vos actions judicieuses si vous laissez enfin la raison et l'humanité l'emporter. Parce qu'il y a de nombreuses raisons, notamment celles de l'humanité et de la solidarité des citoyens autrichiens, pour lesquelles tant de jeunes en 2020, 4 ans et demi après 2015, sont si bien éduqués et connectés entre eux et avec nous.

Dans l'attente de vos commentaires et de décisions raisonnables et humaines, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués,

Doro Blancke/Membre du conseil d'administration Fairness Asylum

Cette lettre s'adresse à tous les gouverneurs de province, aux maires des grandes villes, aux conseillers municipaux, etc. Je vous demande également, chers lecteurs, d'utiliser avec plaisir cette lettre pour l'envoyer à vos gouverneurs de province, maires, conseillers municipaux et de ville. Cette hantise et cette déraison, en aucun cas compréhensible, doivent prendre fin. Merci pour votre soutien, Doro Blancke

https://www.tt.com/artikel/16627678/pflegehelfer-vor-abschiebung-ak-praesident-kritisiert-falschen-weg

Image/source "Tiroler Tageszeitung".

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